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==== Communiqué d’hommage à Mohamed Ayadi ====

Ingénieur, artisan de la Route Transsaharienne et bâtisseur de ponts entre les peuples

Il y a des hommes dont le travail se mesure en kilomètres, mais dont l’héritage se compte en rapprochements humains et en perspectives économiques. Mohamed Ayadi, ingénieur formé à l’École Nationale Polytechnique d’Alger, fut de ceux-là.

Pendant plus de dix ans à la tête du Comité de Liaison de la Route Transsaharienne (CLRT), il a porté, avec constance et conviction, un projet qui dépasse l’asphalte : transformer une route en un véritable corridor économique, reliant l’Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria dans un même élan de coopération.

Dans ses interventions, notamment sa dernière apparition à l’émission Invité de la rédaction de la Chaîne III en décembre 2024, il rappelait que l’intégration régionale ne se décrète pas, elle se construit. Pour lui, l’ouvrage devait être accompagné d’un cadre institutionnel solide, de procédures frontalières modernisées et d’une volonté politique partagée.

Sous sa coordination, plus de 25 000 kilomètres ont été réalisés, portant le projet à plus de 90 % d’achèvement. Ce n’était pas seulement une réussite technique : c’était un signal d’espoir pour des millions de personnes vivant dans les régions sahariennes et sahéliennes, longtemps marginalisées.

Il savait que chaque pont, chaque tronçon, chaque poste frontière modernisé était une victoire contre l’isolement, un pas vers une Afrique mieux connectée. Son engagement a permis de réduire de plusieurs jours le temps de transport des marchandises entre Alger et Lagos, et d’ouvrir de nouvelles perspectives commerciales dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine.

Visionnaire, il plaidait pour que la Transsaharienne ne soit pas seulement un ruban de bitume, mais une artère vivante, irriguant l’économie, la culture et les échanges humains. Il mettait en garde contre les obstacles bureaucratiques qui freinent les bénéfices d’un tel chantier, et appelait sans relâche à l’harmonisation des règles et à la levée des barrières inutiles.

Aujourd’hui, alors que la Route Transsaharienne touche à son terme, son nom restera indissociable de cette œuvre collective. En rendant hommage à Mohamed Ayadi, nous saluons un ingénieur, un bâtisseur et un artisan infatigable de la coopération africaine.
Son héritage est tracé dans le sable et le bitume, mais il vivra surtout dans la mémoire de ceux qui croiront encore qu’en Afrique, les routes peuvent mener à l’unité.

Si tu veux, je peux maintenant te faire une version illustrée avec :
* Carte de la Transsaharienne
* Photos de tronçons emblématiques
* Citations fortes de ses interviews
* Frise chronologique de ses réalisations.

Cela donnerait un hommage à la fois narratif et visuel. Veux-tu que je le prépare ?